ArticleMeta quoi ?

Si vous vous connectez sur internet ces dernières semaines, vous n’avez pas pu passer à côté du mot que l’on entend partout. Des secteurs de la mode, du luxe, du service, en passant par le gaming, les metaverses sont bien là.

Revenons aux basiques. Le mot métaverse est une contraction des mots “meta” et “universe”, et signifie “au-delà de l’univers”. Le terme est dans la bouche de tous les géants de la tech depuis que Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a investi plusieurs milliards de dollars dans son métaverse baptisé “Horizon”. Il en parle comme le prochain “Graal” des interactions sociales.

Petit récap. Le terme “métaverse” est bien éloigné du monde de la high-tech. Il est utilisé pour la première fois en 1992, dans le livre Le Samouraï virtuel, écrit par Neal Stephenson, alors qu’internet n’en est encore qu’à ses balbutiements. Le livre décrit un futur dystopique, où les utilisateurs d’un métaverse seraient la cible d’un virus informatique qui infecte directement leur cerveau.

 

Le NFT, futur modèle économique du metaverse ?

De l’art numérique aux skins, sneakers et autres objets virtuels, le NFT (Non Fungible Token) est désormais indissociable des univers virtuels où à peu près tout peut s’acheter et se revendre. La plupart de ces plateformes ont créé leur propre monnaie : « V-Bucks » dans Fortnite, « Robux » sur Roblox ou encore « Linden Dollars » sur Second Life. Toutefois, si chaque communauté en ligne a sa monnaie, celle-ci « ne peut être échangée numériquement entre utilisateurs, ni échangée contre des dollars américains, des euros et d’autres monnaies réelles ou virtuelles », a expliqué Epic Games, éditeur de Fortnite, en début d’année.

Roblox ou Decentraland ne vous disent rien ? Pourtant ils illustrent parfaitement ce que pourraient être les métaverses de demain. Le NFT, nouveau modèle économique ?

Les marques de luxe, premiers de la classe

Candy, l’incarnation digitale du parfum éponyme. La maison de luxe Prada entend bien miser sur une sphère digitale en plein essor en faisant appel à un profil numérique. En créant son propre personnage et en le baptisant du nom de son parfum – Candy – la griffe italienne surfe pleinement sur l’exclusivité de l’incarnation.

Sonia, head of strategy 

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