ArticleL’autobiographie, nouveau visage de l’influence ?
Là où tout a commencé

L’influence, on en entend parler depuis dix ans, voire plus maintenant. On connaît les noms des pionnières arrivées dans le monde du blogging avant l’essor des réseaux sociaux, comme Kenza Sadoun ou Garance Doré

Que deviennent-elles ? Est ce que créer un blog était un plan de carrière ? Revenons rapidement en arrière.

En 2007/2008 c’est la fin de règne de Skyblog et l’arrivée d’un journal intime mode/lifestyle/beauté pour certaines. Elles n’ont pas systématiquement de diplôme en journaliste ou dans le secteur de la beauté mais ce qui les différencie c’est qu’elles sont comme le commun des mortels et surtout des passionnées. La beauté ou/et la mode, des secteurs qu’elles maîtrisent parfaitement. A la fois consommatrices et dénicheuses de tendances du skincare, elles ont le souhait d’écrire et de donner leur avis. L’influence est née. En plus des magazines Grazia, Elle et Cosmopolitan, certaines attentent aussi l’article posté le vendredi par leur blogueuse préférée. On y découvre des retours de tests produits et les premiers partenariats avec les marques. Mais tout ne va pas aussi vite en termes de communication que les réseaux sociaux aujourd’hui. Et ce n’était peut etre pas plus mal. On appréciait lire un article même s’il faisait plus de 1000 mots et la conversion vers l’achat n’était pas compulsive.

 

Face à face avec les nouveaux influenceurs

Lorsque j’écris ces lignes, les partenariats se sont tellement multipliés qu’ils ont été rejoins par la méfiance de certain.es consommateur.s. “Est-ce que mon influenceuse préférée aime vraiment ce produit ?” “Est ce qu’elle nous le propose pour avoir une commission sur les ventes ?” “Laquelle croire ?” Autant de questions qui viennent fragiliser la confiance envers l’influence. Et pourtant. Les marques ont gagné beaucoup en crédibilité grâce aux influenceurs.euses. La publicité traditionnelle souvent orientée très produit à été remplacée par une communication plus subtile et plus authentique. Les messages que les marques voulaient faire passer ont été brillamment vulgarisé par les influenceurs.euses avec la reprise de leurs propres codes.

Là est tout l’enjeu de ces nouvelles marques. Comment faire vivre une expérience client inédite et différenciante ? Comment capter leur attention et comment se démarquer des autres concurrents du secteur ? Comment créer de la préférence de marque ?

 

Après l’influence, il y a quoi ?

Beaucoup se sont d’abord demandé si influenceur était un métier. Il vaut se l’avouer aujourd’hui, oui ça l’est. Et pour cause. Les influenceurs ont un agenda très chargé et des missions très couteaux suisse. La journée peut être alimentée par des mails de marques, des shootings de collections, l’administratrice, la création d’un planning éditorial pour leurs différents réseaux sociaux. Un travail comme un autre en réalité. A la différence, “le produit marketing” c’est l’influenceur. Mais il s’agit bel et bien d’un métier. Celles et ceux qui ont commencé il y a presque dix ans pensent à l’après. Regardent les nouveaux influenceurs arrivés sur de nouvelles plateformes comme TikTok et Snapchat et se disent qu’il faut envisager l’avenir avec une société qui perdure. Quand certain.es créent leurs marques de cosmétiques, d’autres collaborent sur des collections capsules avec de grandes enseignes de vêtements. Mais il y a aussi celles.ceux qui se disent “pourquoi ne pas écrire un livre autobiographique?”. Cela pourrait paraître prétentieux pour ceux qui ont l’habitude de lire de les grandes autobiographies des grand.es qui ont marqué l’histoire. Mais pourquoi ne pas accepter que l’influence aurait aussi sa petite place dans l’histoire. De Noholita, en passant par Léna Situations, Caroline Receveur ou encore Nabilla, les influenceuses ont compris que ce résumé serait aussi symbolique pour elles que pour leurs lecteur.rices. Cela amène encore une fois de la crédibilité à leur métier et l’influence continue son job avec ce retour d’expérience livré au grand jour pour en inspirer d’autres.

Sonia, head of strategy 

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